Article extrait du FMT Mag n°139 – juin / juillet / août 2021 – Auteur : Par Ifop/Sigvaris

L’insuffisance veineuse est une maladie chronique et évolutive qui touche 17 millions de personnes en France (1 personne sur 3)

1 Français sur 2 n’est pas satisfait de son apparence physique. Les jambes sont l’une des parties du corps qui suscitent le plus de gêne chez les Français. Parmi les personnes interrogées, elles arrivent en deuxième position (18%), juste après le ventre. Un complexe encore plus marqué chez les Françaises qui citent à 26% leurs jambes comme un défaut, pour trois raisons principales : 76 % les trouvent trop grosses (contre 21% des hommes) ; 56 % les jugent disgracieuses à cause de la cellulite (contre 7% des hommes) ; 34 % souffrent de varices et de varicosités (contre 25% des hommes). Ces motifs les empêchent même de s’habiller selon leur envie et leur besoin. En effet, 70 % d’entre elles n’osent pas porter de jupes/robes courtes (47 %) ou de shorts (37 %). Un problème moindre chez les hommes qui sont seulement 34 % à s’interdire des vêtements courts. Syndrome de l’insuffisance veineuse, la présence de varices et de varicosités explique en partie pourquoi le complexe des jambes s’accentue chez les personnes souffrant de cette pathologie : elles sont 27 % (vs.18 % toutes populations confondues) à citer leurs jambes comme leur plus grand défaut. Une gêne telle, que la part des femmes insuffisantes veineuses n’osant pas porter certains vêtements s’élève à 80 % et qu’une sur deux se refuse même la pratique d’une activité nécessitant de montrer ses jambes (vs. 42% des Françaises). Des résultats qui témoignent de l’impact non négligeable que peut avoir la pathologie sur l’image de soi et sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent.

Un effet direct sur le moral des Français

Aujourd’hui, seulement 65% des Français (2 personnes sur 3) se considèrent en bonne santé et l’évolution de nos modes de vie les confronte de plus en plus à des situations à risque favorisant l’insuffisance veineuse. L’âge, le sexe, l’hérédité et l’obésité sont prédisposants mais d’autres facteurs aggravants amplifient aussi l’apparition de la pathologie. L’étude révèle ainsi que 80 % des Français présentent au moins une situation à risque, en particulier :

  • La position assise au moins 6h par jour (34 %),
  • Le surpoids (30%),
  • Mais aussi : le piétinement, les stations debout prolongées, l’hérédité, et autres.

Maladie chronique et évolutive, l’insuffisance veineuse est liée à un dysfonctionnement du système veineux. La stagnation du sang dans les membres inférieurs provoque une dégradation de la paroi veineuse : c’est là que les premiers symptômes se manifestent. À l’origine d’une réelle sensation d’inconfort, la sensation de jambes lourdes (28 %), les fourmillements (23 %) et les jambes et chevilles gonflées (21 %) sont les principaux symptômes ressentis chez les personnes interrogées. L’insuffisance veineuse entraîne aussi de nombreuses répercutions concrètes sur la qualité de vie, à commencer par la fatigue : 1/3 des malades est gêné dans
son sommeil et 44 % décrivent une fatigue intense (contre 30 % des Français). La vie quotidienne est aussi directement impactée avec 40% des insuffisants veineux qui se déclarent incommodés au travail ou dans leurs activités, notamment pour s’accroupir, s’agenouiller ou pour monter plusieurs étages ; et 1 insuffisant veineux sur 2 qui estime que ses problèmes de jambes ont un impact sur ses activités physiques. Le moral est aussi touché
avec environ 1 personne sur 2 qui :

  • se dit affectée moralement par les douleurs de jambes,
  • se sent nerveuse et tendue par la maladie,
  • déclare n’avoir pas envie de sortir.

Une maladie encore trop négligée

Malgré la prévalence de l’insuffisance veineuse, elle est encore très méconnue des Français qui sont 57% à ignorer qu’il s’agit d’une pathologie chronique et évolutive et seulement 1/4 à bien connaître ses symptômes. Une personne sur six pense même qu’il s’agit essentiellement de troubles esthétiques sans conséquences sur la santé. Même parmi les insuffisants veineux, la maladie n’est pas toujours prise au sérieux. Parmi eux, seulement 1 sur 2 a déjà consulté un professionnel de santé suite à des syndromes et d’autres sont résignés face à la maladie : 1/4 pense qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour améliorer la circulation sanguine.

Le traitement par la contention

La contention est reconnue comme étant le traitement de base de l’insuffisance veineuse par la Haute Autorité de Santé (HAS)1 mais aujourd’hui, seulement 15% des insuffisants veineux portent des bas, chaussettes ou collants de contention. Pourtant, sans traitement, cette pathologie peut engendrer des complications parfois graves : varicosités, varices, œdèmes, ulcères, voire phlébite.2 Pour améliorer leur observance, les produits de contention d’aujourd’hui se sont adaptés aux attentes et aux modes de vie contemporains. Des procédés innovants permettent ainsi aux insuffisants veineux de prendre soin de la santé de leurs jambes tout en prenant soin de leur image. 92% des porteurs de contention interrogés sont d’accord pour dire que les bas, chaussettes ou collants de contention permettent de réduire les troubles de la maladie comme la sensation de jambes lourdes ou de chevilles gonflées. 88% d’entre eux déclarent que les solutions de contention leur permettent de se sentir mieux au quotidien.