L’échoscopie : une réelle avancée pour les traitements

 

Olivier Marès, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis chirurgien orthopédiste, plus particulièrement spécialisé dans la chirurgie du membre supérieur. Mais je m’occupe également des troubles musculo squelettiques avec le Docteur Vaucher au sein d’une consultation dédiée aux pathologies liées au sport au CHU Carémeau de Nîmes.
Nous travaillons en étroite collaboration avec des sportifs de haut niveau ainsi que des équipes professionnelles (Football Nîmes olympique Ligue 2, Handball USAM Nîmes Ligue 1).

Avez-vous une relation privilégiée avec les MKDE ?
J’ai de nombreux contacts avec les kinés et les kinés du sport suite aux interventions chirurgicales pour mettre en place un programme spécifique de rééducation, ou en amont afin d’obtenir un diagnostic spécialisé pré-chirurgical. Je travaille de manière spécifique avec les kinés des clubs professionnels, avec qui je collabore, afin d’optimiser en terme de rapidité et d’efficacité nos prises en charge. Je pense que la relation CHIR/MKDE est indispensable au déroulement optimal d’une prise en charge. En effet, cela permet d’affiner le diagnostic et la prise en charge thérapeutique car les kinés sont au contact quotidien avec les patients.

En quoi l’échoscopie musculo squelettique peut-elle révolutionner la pratique en kinésithérapie ?
J’ai appris l’échographie avec le Dr Pierre Wagner, spécialiste en Médecine Physique et de Réadaptation. Ce fut une véritable révolution dans ma manière d’aborder les pathologies musculo squelettiques. La visualisation directe des conflits dynamiques, des lésions nodulaires ou des tendinopathies permet une prise en charge optimale et permet de remettre le patient au centre de la prise en charge. L’échographie permet d’optimiser le retour à la performance de la manière la plus efficiente, tout en préservant la santé des sportifs. L’objectif n’est bien sûr pas de remplacer nos confrères radiologues. Je ne fais pas de diagnostic. C’est uniquement un « stéthoscope moderne » grâce auquel la visualisation ou la disparition d’un épanchement permet d’adapter au mieux les soins prodigués par le kiné au patient.

Une formation est obligatoire. Que proposez-vous ?
Je me suis formé pendant deux ans avec le Dr Pierre Wagner. L’apprentissage pratique, associé à de bonnes connaissances en anatomie, est indispensable afin de pouvoir utiliser l’échographe de manière optimale. Mes journées de formations (en partenariat avec YSY MEDICAL) intègrent des séances de dissection qui sont un apport fondamental dans la compréhension de la
physio pathologie des troubles musculosquelettiques, et dans la visualisation des structures en échographie.
Une approche pratique du discours à tenir devant le patient est aussi abordée. De nombreuses sessions pratiques avec échographes sont ainsi présentes lors des diverses journées de formations. Chaque formation intègre 2 sessions de 2 jours : la 1ère pour aborder les membres supérieurs, la seconde pour les membres inférieurs.

Quel type d’échographe doit acheter le praticien ?
Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte dans le choix de son échographe pour un usage musculo-squelettique. Le budget bien sûr, portable vs statique, le choix des sondes, etc.
J’utilise l’appareil U50 d’YSY MEDICAL. Il me permet de réaliser parfaitement mon activité quotidienne ainsi que des infiltrations écho guidées. L’AX8 d’YSY MEDICAL permet d’optimiser encore plus la pratique avec des images d’une qualité exceptionnelle. Un véritable échographe haut de gamme.

 


Dr Olivier MARES - Chirurgien Orthopédique - CHU de Nîmes

Dr Olivier MARES
Chirurgien Orthopédique
CHU de Nîmes